D'un voyage en Ombrie, une promenade à Orvieto ; de cette flânerie, la visite du dôme ; une rencontre : les fresques de la Cappella di San Brizio, les voûtains de Fra Angelico, le vertige théâtralisé de Luca Signorelli.
Une vision eschatologique. Une projection apocalyptique. Une furie, la construction d'un désordre, l'exacerbation du geste, d'une attitude ou d'une expression, la confusion de l'émotion, la violence dans la perte ou dans la découverte des sens, la stupeur dans la révélation du sentiment, la radicale tension des corps, des traits, le chaos faisant face à l'extrême contention d'un équilibre.
Stéphane Cecconi
technique mixte, gouache, crayon, encre sur papier vélin Arches, 76 x 56 cm.
technique mixte, brou de noix, encre sur papier Japon, 94.7 x 64 cm.
technique mixte, gouache, crayon, encre sur papier vélin Arches, 91 x 63 cm.
mine de plomb sur papier vélin Arches, 90 x 63 cm.
encre de chine sur papier Japon Obonai-shi, 94.5 x 64 cm.
technique mixte, encre bleue et noire sur papier vélin Arches, 91 x 63 cm.
technique mixte, néocolor, encre bleue et noire sur papier vélin Arches, 91 x 63 cm.
technique mixte, encre de Chine bleue et noire sur papier, 29.5 x 24 cm.
technique mixte, néocolor, encre sur papier vélin Arches, 91 x 63 cm.
technique mixte, brou de noix, néocolor, encre rose, bleue, noire sur papier Euroset, 100 x 70 cm.
technique mixte, néocolor, encre bleue et noire sur papier Euroset, 100 x 70 cm.
technique mixte, brou de noix, néocolor, encre rose, bleue, noire sur papier Euroset, 100 x 90 cm.
Dessiner, c'est ouvrir une fleur
Prise de possession du vide, le trait de crayon est par nature décision, naissance. Au moment même du geste qui pousse la main au contact avec la feuille surgit un monde qui déplie ses faces vers le dehors, se déploie, referme un espace. Un langage naît, une forme apparaît.
En cette origine soudaine le dessin est froissement, ouverture, croissance. Floraison.
Dessiner, c'est donc ouvrir une fleur, multiplier par le crayon l'épaisseur des secrets. Et quand l'une d'entre elles se fixe en sa beauté l'artiste ne peut faire qu'elle ne se resserre du même coup dans le dessin.
En partie disparue; mais jamais tout à fait, non plus. Car tel est le paradoxe des fleurs - et l'on pourrait dire de même de presque tout le visible - qu'elles ne se laissent voir qu'en se dérobant.
néocolor sur papier Euroset, 90 x 63 cm.
crayon(s) couleur(s) sur papier Euroset 90 x 63 cm.
mine de plomb sur papier vélin Arches 90 x 63 cm.
crayon(s) couleur(s) sur papier Euroset 90 x 63 cm.
néocolor sur papier Euroset, 100 x 70 cm.
crayon(s) couleur(s) sur papier Euroset 90 x 63 cm.
Encre de chine sur papier 100 x 70 cm.
Encre de chine sur papier 100 x 70 cm.
Encre de chine sur papier 100 x 70 cm. coll. privée, Genève
Encre de chine sur papier 100 x 70 cm.
Encre de chine sur papier 100 x 70 cm.
Encre de chine sur papier 100 x 70 cm.
J'ai parcouru les crêtes à dessin.
Équilibre de pierre
fragile, précaire, incertain
où trait et courbe
font trace au chemin.
J.G.C.
janvier 2001 mine de plomb sur papier 23,5 x 31 cm.
février 2002 mine de plomb sur papier 35 x 50 cm.
Mine de plomb sur papier Euroset, 35 x 50 cm.
février 2002 mine de plomb sur papier 35 x 50 cm.
mine de plomb sur papier 23.5 x 29.7 cm.
mine de plomb sur papier, 16.5 x 23.5 cm.
Mine de plomb sur papier Euroset, 35 x 50 cm.
janvier 2001, mine de plomb sur papier, 23.5 x 31 cm.
nov. 2000 mine de plomb sur papier Euroset 100 x 70 cm.
février 2000, dessin, mine de plomb sur vélin Arches, 90 x 63 cm.
novembre 2000 mine de plomb sur papier Euroset 100 x 70 cm.
novembre 2000 mine de plomb sur papier Euroset 90 x 63 cm.
Au fil des poses, le modèle est traduit par un crayon rapide et volontaire. Le trait appuyé définit la forme dans l’espace, mais au-delà du contour, marque aussi bien ce qui pourrait être lu comme une trace, une onde, la réminiscence du frottement de l'air provoqué par le mouvement du muscle.
Puis le crayon revient, à la fois plus léger, plus serré, plus nerveux souvent, aux franges de la forme qu'il pénètre et traverse comme une vibration. C’est ce que l'on observe, du moins, dans les deux nus féminins.
Faut-il l’entendre comme une parure, comme le besoin de prolonger l’évidence brutale d’un corps résumé à ses lignes de force par une manière d’aura, d’épanchement Indistinct mais cependant perceptible qui serait le signe d’une différence des sexes, de cette altérité que ceux-ci ressentent l’un envers l’autre ? Aux nus féminins, les positions assises, refermées. Pudeur, repli, attente, le corps ne s’offre que partiellement.
Atavisme, ou tradition, - et c’est sans doute la même chose - qui impose d’inscrire la femme dans le cercle ou l’ellipse, dans ce qui rejoint son point de départ, l’œuf dans l’utérus.
mine de plomb sur papier vélin Arches, 91 x 63 cm.
mine de plomb sur papier vélin Arches, 91 x 63 cm, Fonds municipal d'art contemporain, Genève
Mine de plomb sur papier 100 x 70 cm.
Mine de plomb sur papier 100 x 70 cm.
Mine de plomb sur papier 100 x 70 cm.
Mine de plomb sur papier 100 x 70 cm.
Mine de plomb sur papier 100 x 70 cm.
Mine de plomb sur papier 100 x 70 cm.
Mine de plomb sur papier 100 x 70 cm.
Mine de plomb sur papier 100 x 70 cm.
Mine de plomb sur papier, 100 x 70 cm.
Mine de plomb sur papier, 100 x 70 cm.